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 those tender sins (maxine)

Maddox Kingsley
Maddox Kingsley
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() those tender sins (maxine)    Dim 5 Avr - 3:14


The ancients built pyramids, surely we can handle our hearts.

“ What happens after? When the star meets the ground. And the light fades. And the wish is like a whisper That lingers long after the sound is gone. A star is only as bright as the darkness it comes from.

C’est l’heure de rentrer, rien à faire que ton nouveau « papa » - plz mom, stop – ait envie de te montrer d’autres paperasses. T’es déjà en train de récupérer ton casque. Lui balance un sourire forcé – une grimace, ouais. Tant pis. Tant mieux, il sait à quoi s’attendre. Y’a ta main qui gesticule doucement, au niveau de ton torse – geste imprécis pour des pensées toutes aussi embrouillées.  « C’est pas que j’m’ennuie hein, mais la paperasse, c’pas ma force. Vaut mieux laissez ça à Wendy ou Poppy pour l’instant. Mais j’vais m’y mettre, t’inquiète. » Ou pas, il devrait s’inquiéter. Parce que t’as pas réellement l’intention d’apprendre. Pas que ça à foutre. Mais tu lui tapotes – avec précaution cela dit, parce que c’est pas ton pote – l’épaule. Et sur ce, il est temps de rentrer, d’émerger de là et de redresser le visage vers le ciel. Thanks lord for small miracle. L’air est vif, ça pique un peu, mais ça va. T’as eu chaud de toute façon. Tu fais même pas attention au ciel couvert, tu préfères balancer ton pied sur la pédale et faire vrombir ta moto. Ça, c’est délicieusement mélodieux !

T’as cette envie monstrueuse de filer à toute allure dans les rues de Liberty – comme un majeur dressé haut, sauf que la ville ne t’a rien fait. Que t’es pas réellement pressé de rentrer – mamie va bien, elle t’a même envoyer un sms pour te dire bonne nuit. Rien ne presse. Même que… tu pourrais aller te chercher de la compagnie. Découché. L’idée te trotte en tête et toi, tu roules doucement dans les rues. Jusqu’à ce que tu reconnaisses l’arrière d’une tête. Cheveux courts et la tête bien haut – même si elle tangue un peu à droite. Elle tangue toujours à droite quand elle boit un peu plus que de raison. Maxine, qui émerge visiblement du bar. T’as déjà le vieux réflexe de ralentir. De te diriger vers le bord du trottoir. Des flashes d’une autre vie – celle où t’étais rudement con, mine de rien. Et comme un membre fantôme qu’on ne peut pas contrôler, tu te gares. Tu redresses la visière de ton casque et plante ton regard dans le sien. Elle aussi, elle doit se rappeler, te reconnaitre. Parce qu’elle n’est pas surprise – pas vraiment, hein ? Ça suffit à t’arracher un sourire en coin. À te faire secouer doucement la tête. Puis y’a ta voix qui s’échappe du casque, étouffé mais encore chaude, rocailleuse : « T’tiens pas très droite, Max… j’te ramène ? »

Ça demande un effort, mine de rien. De tendre la main. D’attendre rien. De juste vouloir la voir, la sentir contre toi. C’est un peu malsain, mais pas tout à fait – t’as fini de lui en vouloir, t’as même jamais su la maudire. À quoi bon, hein ? Non, tu fouilles plutôt le compartiment arrière de ta moto et lui déniche le casque à « nana » - titre non-officiel. Après tout, c’est elle qui l’a le plus enfilé. C’est presque le sien. Et dans ce simple geste, une autre vieille ritournelle, tu combles un peu le gouffre vous séparant. Celui que tu vous as imposé – pour t’en remettre, pour passer à autre chose. Être apte à revenir, lui sourire et attendre qu’elle glisse dans ton dos. Parce que tu réponds peut-être pas à tous les sms, mais t’as pas oublié. Que même si tu t’entête, Max te manque.
@maxine lancaster


Dernière édition par Maddox Kingsley le Lun 6 Avr - 13:46, édité 1 fois
Maxine Lancaster
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() Re: those tender sins (maxine)    Lun 6 Avr - 1:52

Those tender sins


Maxine & Maddox



The ancients built pyramids.
Surely we can handle our hearts.
Tu as décidé de sortir, ce soir. Un besoin de te changer les idées, faire autre chose. Enfin, pas réellement. Sortir au bar ou faire la fête, ça fais quand même parti de ta routine habituelle. Heureusement, ce n'est pas chaque soir. Ça ne parait pas trop, mais tu t'es assagies avec les années. Pas encore complètement, mais c'est un pas de plus dans la bonne direction, que tu tentes de te dire. Pourtant, tu te retrouves tout de même là, dans un bar, à boire et boire encore alors que tu sais que tu commences un entraînement privé tôt demain matin. Tu sais que tu vas te détester en te levant avec ce mal de crâne. Heureusement, tu tiens encore debout, tu sais encore marcher bien que tu tangues un peu. Tu sors ton téléphone et tu appelles aussitôt un taxi, parce que tu as été intelligente: Tu n'as pas pris ta bagnole pour te rendre au bar et donc, le risque que tu repartes dedans est alors à néant.

Tu attends dehors, les doigts pianotant sur ton écran pendant que tu discutes avec quelques personnes. La sociabilité est toujours un peu plus présente quand tu as quelques verres dans le corps. La connerie aussi. Sauf que le taxi, lui, il prend du temps. Et ta connerie est trop facilement là pour t'empêcher de faire la suite. Tu soupires d'agacement et finalement, tu quittes. Tu quittes le bar à pied sans porter de réelle attention au ciel orageux. Tu n'es pas vêtue en conséquence, l'air est froid et pince tes joues, ton cou, tes doigts. Tant pis, tu emmerdes le taxi et tu prends quand même marche vers chez toi. Ton rythme n'est pas aussi rapide qu'à l'habitude, mais tu sais que tu sauras te rendre. L'air frais devrait éventuellement te faire du bien de toute façon, non? Tu enfouis tes mains dans tes poches et tu avances dans la noirceur de la nuit. Tu avances jusqu'à entendre ce bruit familier près de toi. Une moto qui arrive, certes, mais surtout: Elle s'approche du bord du trottoir et ralenti, s'arrête en même temps que tes pas se meurent contre le pavé pour se cesser entièrement. Ton regard se détourne, le corps avec, et tu le reconnais aussitôt. Maddox. Ex-amant avec qui tu as merdé, visiblement. Parce qu'il est parti peu de temps après cette crise, après que tu aies rigolé envers ce qui croyait être l'une de ses blagues. Toutes ces années de complicité jetées par la fenêtre, d'un seul coup. Il est disparu pendant deux ans, Maddox. Deux ans alors que tu as tenté au départ de lui envoyer des sms, aller chez lui, dans l'espoir de te faire pardonner. Puis rien, plus rien. Jusqu'à ce que tu le vois là, de nouveau, à ce restaurant dont tu avais fais ta place favorite. Il s'est ramené là comme une fleur et les souvenirs sont remontés. Tu as commencé à y aller de moins en moins, puis quelques sms ont finalement été échangés. Tu as tenté sans y parvenir, finalement c'est lui qui a fait le premier pas. Et comme ça, rien que comme ça, tu te souvenais de tout le reste. De comment c'est le seul depuis que tu te marques dont tu l'as laissé te voir nue les lumières allumées. Parce que tu lui as fais confiance, parce que tu étais assez proche de lui pour ne pas les cacher. Tu as tout balancé ça par la fenêtre, Maxine et pourtant, il est là, comme avant. Il est là à te rejoindre avec sa moto et ça te tire un petit sourire en coin. Puis sa demande, celle qui te réchauffe un peu le coeur parce que c'est un pas de plus vers le pardon, vers la possibilité de renouer cette amitié perdue. Tu as toujours vécu dans un "et si", à la suite de son départ. À t'imaginer ce que ça aurait donné si tu avais dis oui, pour que vous emménagiez ensemble. Si tu avais dis compris qu'il croyait que vous étiez dans un couple ouvert. Peut-être que vous seriez ensemble. Peut-être il ne serait pas parti. Peut-être tu ne serais pas encore bêtement attachée à Lucky. « Ta gueule, j'tiens très bien encore..! Mais j'veux bien, oui. »

Tu attrapes le casque, celui que tu as porté bon nombre de fois et malgré le taux d'alcoolémie, tu chevauches l'arrière de la moto avec aisance. Ton bassin installé, tes bras viennent par automatisme se passer autour de la taille de ton ami, ton ex-amant. Heureusement que le casque est là, parce que l'envie d'appuyer ta tête contre lui ou donner un baiser à son épaule se fait violent, mais le casque rend la chose assez compliquée. Trop pour quelqu'un dans ton état, du moins. Alors tu t'accroches, tes doigts tatoués accrochant le manteau du jeune homme. Vous démarrez et ça te fais sourire pendant un moment. Les souvenirs reviennent de ces nombreux moments où tu es passée à l'arrière de cette moto, à faire un tour avec Maddox, à aller là où vous vouliez. Sauf que le souvenir se ruine, se fait ombrageux. La pluie coule d'abord doucement avant de se faire assez violente. Il en faut peut pour que vous soyez trempés et tu serres les bras, les doigts, contre lui quand parfois tu sens la moto sur le point de déraper. La chaussée est glissante, trop glissante. Tu serres les dents et tes yeux sont braqués sur la route, mais tu lui fais confiance. Tu sais qu'il fait attention. Grâce à sa bonne conduite et maitrise de son véhicule, vous vous rendez sans aucun accident jusqu'à chez toi. Tu débarques de la moto, ton jeans horriblement lourd sur toi comme le reste de tes vêtements à cause de l'eau. Il fait froid, horriblement froid et tes doigts sont glacés. Pourtant, tu retires ton casque afin de le ranger à l'arrière pendant que tu te prononces. « J'espère que tu es conscient que c'est hors de question que tu reprennes route, hein? » Tu grelotes un peu, le corps épris de quelques frissons. Tu n'étais clairement pas vêtue pour cette foutue douche froide. « C'est trop dangereux. Viens à l'intérieur ? Au moins le temps que ça se calme. » Tu le fixes du regard, les mots se bloquant parfois contre ta langue à cause de l'alcool dans ton sang. Il a intérêt à dire oui et ne pas faire l'idiot, sans quoi tu l'amènerais de force -sans savoir si tu vas y arriver- parce que tu n'as pas envie qu'il lui arrive quelque chose. Ça t'inquiète, les quelques dérapages ont suffit à ça, sauf que tu n'allais pas le lui dire clairement.
(c) DΛNDELION

@Maddox Kingsley
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() Re: those tender sins (maxine)    Lun 6 Avr - 18:24


The ancients built pyramids, surely we can handle our hearts.

“ What happens after? When the star meets the ground. And the light fades. And the wish is like a whisper That lingers long after the sound is gone. A star is only as bright as the darkness it comes from.

Ça fait jamais que deux ans, que tu t’es tiré, dans un nuage de fumé. Illusionniste improvisé. Pas la bonne tronche à placarder sur les murs de la ville, mais quand même. Deux ans, c’est pas rien et t’as comme cette peur stupide que tout ait changé. Qu’ils aient tous changés, d’un coup. Comme Lucky, en fait. Plus baraqué que dans tes souvenirs, trop propre de sa personne. Mais pas Maxine, non. Et quelque part, ça te rassure, ça t’apaise. C’est comme de soupirer un bon coup – l’effet est immédiat. Suffit qu’elle t’ordonne de la fermer pour que tu ris. Que tu sois déjà moins crispé. Et t’as plus envie de rien d’autre, pas besoin de personne – les kilomètres de routes que tu ne feras pas ce soir. Non, parce qu’elle est là et que, comme avant – et ça, ouais, ça t’effraie un peu quand même – ça suffit. Elle grimpe derrière toi et tu demandes, un bref instant, si tu ne rêves pas. Ferme les yeux, pour respirer l’air humide, les grondements de l’orage – pas si lointain que ça – étouffé par ton casque. Non, c’est réel Madd. Réel, réel, réel. Tu souris, à l’abris derrière le plastique et la visière – celle que tu ramènes sur tes yeux. Parce que Maxi est bien installée, que tu glisses même une main contre l’un de ses bras – geste d’autrefois. Le rappel qu’elle doit s’accrocher. Le souvenir de combien t’aimais la savoir derrière toi. Puis tu files, tentes d’échapper à votre passé – les moments intimes qui défilent le long de la route. Pas le temps pour ça – au sens littéral d’ailleurs, parce que bientôt le ciel éclate. Rappel de ta propre douleur passé – what the fuck indeed.

Tu sais gérer un peu de pluie, mais bientôt ce n’est pas que sa peine que le ciel vous balance dessus. Non, la rage s’en mêle et c’est le déluge, l’eau qui dérange légèrement ta prise sur le guidon et la crainte que Maxi te lâche. Tu la sens se presser à ton dos et tu pousses la moto plus loin. Peur de déraper, peur de tout bousiller – une pensée pour Marley, qui connait ça, lui. Pas toi. Jamais, si possible. Parce que tu ne saurais pas te relever de ça, que toi tu ne peux pas changer à ce point. Alors non, tu gagnes tant bien que mal le domicile de miss Maxine et arrête le moteur une fois devant l’appartement. Tu pourrais te contenter de redresser ta visière, mais t’as l’impression d’être un lâche. Maxine qui s’expose devant toi, le visage vulnérable. Trempé. Puis y’a ses paroles, son inquiétude qui se déverse sur toi, plus tiède que la pluie glacée. Qui t’encourages à virer, toi aussi, ton casque de sur ta tête. Et tant pis si ça te trempe en entier aussi, que l’eau s’enfonce plus loin sous ta veste de cuir. « C’est un ordre, mom ? » que tu ricanes presque. Le sourire difficile, les pattes d’oies qui ne viendront peut-être jamais au coin des yeux. Mais t’es là, devant elle. Et tu lui parles, c’est déjà bien – mieux, oui.

T’as l’intention de remettre ton casque en place et de repartir – pas envie de trainer là. De penser à toutes ses nuits où tu l’as rejoint. Où c’était, ici, un peu chez toi aussi. Sauf qu’elle insiste et il fait froid. Qu’elle grelotte, aussi. Et finalement, t’es encore sacrément con – no surprise there, huh. Alors t’acquiesces, sans rien dire – parce que tu sais pas quoi ajouter, surtout. Que tu la pousses doucement en direction du domicile, que tu presses le pas. Tu songes à courir, mais vu son état d’ébriété, c’est pas une grande idée. Pas si elle décide de faire la même chose. Puis y’a ses clés et tu rigoles un peu, alors qu’elle cherche la bonne, que tu te presses doucement à elle en redressant un bras. Pour vous protéger de l’eau et du vent. Que tu redresses les yeux vers le ciel, ne sachant pas si tu dois remercier ou blâmer qui que ce soit pour ça : Maxine qui t’invite, encore, chez elle. Puis, vos corps s’enfoncent dans l’air chaud de l’appartement et tu pousses un soupire de soulagement. T’abandonne tes chaussures dans l’entrée, retire ta veste sans plus attendre et grimace en voyant toute la flotte que t’étales au sol. « Eh merde, pardon hein… shit, j’suis trempé- » et ta phrase meurs comme ça. Parce qu’en abandonnant ta fameuse veste sur une chaise de la cuisine, tu tournes la tête vers elle. Et que Max aussi est trempée. Qu’elle est douloureusement femme devant toi.

C’est comme un coup dans le ventre. C’est un trop plein, en fait. L’appartement, son odeur, puis son corps. Le familier qui prend des airs d’interdit. Parce qu’elle t’a rejeté, que tu ne pensais pas remettre les pieds ici. Que tu ne comptais plus jamais la revoir, comme ça. Son chandail comme une seconde peau. Et tu te rappels d’une tonne de truc, Madd. Des fous rires, des bouteilles s’empilant sur la table basse du salon – ton casque s’y trouvant, comme ça a toujours été le cas quand tu passais en moto. De son ventre frémissant et des baisers que t’aimais y déposer. Le creux subtil de son nombril, celui que t’as mordillé, encore et encore – même si elle riait. Une obsession comme une autre, hein ? Puis y’a son regard, l’éclat flou de l’alcool qui se dilue – Maxi ivre mais pas assez pour ne pas savoir ce qu’elle fait. Ou peut-être que si, parce que quand tu t’approches, elle te suit du regard. Que vos corps entre en diapason, non ? Et bordel qu’elle te manque. Elle et Lucky – celui que t’as toujours un peu atteint à travers elle et vice versa, non ? Ouais, tu crois. Tu sais plus trop, sauf que y’a tes doigts qui sont en train de glisser contre sa joue. Que ton pouce effleure sa lèvre inférieure et que tu retiens ton souffle avec elle. « T’as les lèvres qui bleuissent un peu… t’devrais prendre une douche chaude, babe. » Le surnom qui claque dans l’air, comme un oubli. Qui crève sur tes lèvres alors que tu la dévisage, tout aussi surpris qu’elle. Fuck.
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