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| riding on waves, walking on sand. hopeless romantics and realists Messages : 33
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| () riding on waves, walking on sand. Jeu 2 Avr - 23:34 | |
| wallace, miles | i’m hanging on to see if we collide and we don't need to know the place or time | date de naissance : Un vingt-sept octobre il y a trente-trois ans ; grande tragédie que d’être né enfant de l’automne, des feuilles rouillées et du vent. signe astrologique : Le prédéterminisme et la main du destin, rien que des théories fumeuses. Comme si la position de la lune la nuit de sa naissance décidait de ce qu’il aurait au déjeuner. lieu de naissance et nationalité : Le bruit constant et les insomnies criardes de la ville qui ne dort jamais, du pays des hommes libres, l’aigle porté en étendard. origines : Européennes, sans plus de précision au vu d’une passion familiale éteinte sur le sujet. année d'études : Après le lycée, bachelor en justice criminelle pour apaiser maman, puis c’est l’académie de police. métier : Pied de nez à l’entreprise familiale, il a préféré l’adrénaline (et la bureaucratie, dommage collatéral) à la place de PDG que lui promettaient les deux générations de Wallace précédentes. Inspecteur depuis bientôt cinq ans, il vise la plaque de lieutenant. statut civil : Quitté une première fois au seuil de l’autel il y a plusieurs années, il s’était promis de ne jamais laisser le nœud se resserrer autour de son cou. La bague nouvellement à son doigt atteste des promesses en l’air. est à liberty heights depuis : Mom a toujours préféré son calme à l’orgueil clinquant des Hamptons, aussi y a-t-il connu tous ses étés jusqu’à ce que la ville ne devienne officiellement lieu de résidence à la fin des études. somwhere over the rainbow Words are only words Take my hand and come with me You've got what I need You've got what I need you'd be the one to rescue me Les Wallace, et les manières du beau monde. Les visages fardés des sourires de circonstance, les iris attentifs et scrutateurs. Le moindre faux-pas diligemment relevé. L’exigence des grands noms, l'intransigeance des plus grandes fortunes. Fratrie Wallace, élevée dans les traditions et la plus puritaine des bienpensances. Envers et contre tout, le sourire facile, unis par la complicité des plaisanteries qui feront s’époumoner Mom à la veille de la plus importante soirée de l'année -- du siècle. Le même sang, la même essence, deux parties d'un même tout. Le terme soulmate n'aura jamais mieux trouvé sa définition qu'en eux car l'un, sans l'autre, n'est plus que la moitié de lui-même. travelled different roads Mom avait failli s'étouffer sur son sandwich à la crème de concombre. Dad n'avait pas relevé, sous prétexte que toute réaction aurait immanquablement nourri le fantasme. Leurs esprits trop étriqués, à moins que ce ne soit l'assurance aveugle de ceux qui n'ont jamais eu besoin de se battre pour rien, parfaitement persuadés que les pas de l'aîné recouvriraient les leurs. Or, Wallace Pharmaceuticals n'avait jamais été son rêve, ni même l'ombre d'un projet, et l'idée d'en être un jour à la tête lui laissait le même goût insipide que le sentiment d'être spectateur de sa vie. Pour le bien de tous, et surtout la santé mentale de Mme Wallace, il avait finalement été concédé que s'il voulait étudier la criminologie et la justice criminelle, plutôt que de faire honneur au grand-père dont il avait hérité le prénom, ce ne serait pas ailleurs que chez l'élite. L'Ivy League pour sauver les meubles, il accepta d'étudier à Penn, et rejoignit l'académie de police ensuite. dying on my knees Le souffle court, la respiration haletante. Breathe in, breathe out, in and out. Dans ses oreilles, le bourdonnement s'accentue. Les notes sont graves et s'éternisent. L'élégance de la marche nuptiale dérobée par Chopin et ses sonates funèbres. Elle l'avait pourtant mis en garde, cité les risques et les conditions. Elle, amoureuse des livres et des pièces de théâtre et des classiques du dix-neuvième siècle. Antigone, Juliette et Catherine Earnshaw, et toutes les héroïnes dramatiques qu'elle vénérait et dont il se moquait, sourcil arqué à l'absurdité, n'arrivaient plus à sa cheville. L'élève avait dépassé les maîtres, la réalité la fiction. Au premier acte, la séduction. Vinrent ensuite les promesses. Most anticlimatic letdown ever, elle lui avait dit oui, sans aucune ombre au tableau. Mais comptez sur le naturel pour revenir au galop. Au troisième acte, à quelques minutes du they lived happily ever after, la tragédienne à l’œuvre. Elle annule tout. Là, seul, devant les convives et le traiteur et la fleuriste, et pourtant seul. Le nœud papillon devenu nœud coulant. In and out. beneath the skin Réaliste, imparfait, rugueux, loin des stéréotypes et de l'hypocrisie de sa classe. Il rit au nez des vieilles traditions et a passé sa jeunesse à se moquer des manières exagérées des soirées mondaines. Idéologie égalitaire porté à son paroxysme, c'est dans la hiérarchie au mérite des forces de l'ordre qu'il trouve son compte. Nourri à la déférence, il a l'orgueil excessif, le sarcasme bien senti à la moindre égratignure de l'ego. La provocation tant au bout des doigts que des lèvres, il est passé maître dans l'art de hérisser l'upper class. Son récent mariage est d'ailleurs l'ultime bras d'honneur, sinon à sa famille et à sa classe, à la profonde solitude dans laquelle il s'était complu durant tant d'années. and we'll be carrying each other Des années à n'écouter que soi, à ne prêter attention qu'à ses propres désirs, ses sentiments, à ne comprendre que sa logique. Se promettre de ne jamais plus (jamais, vraiment) mettre son bonheur dans les mains d'une femme. Mais la Solitude, fourbe, traîtresse, aura eu raison des fermes résolutions. A force, désirs devenus besoins, il accueilli sa tendresse et son attention (car il est impossible d'imaginer le mot avec un grand A) comme le croyant son messie. En échange, lui a promis respect, loyauté et toutes ses nuits till death do us part.Sleep, I don't need no sleep I'm such awake i just wanna take our fly i just wanna take our fly Le calme après la tempête, la maison plongée dans les notes paisibles du silence. Dans la lumière tamisée du matin naissant, il observait la silhouette assoupie à ses côtés. Sa respiration régulière et le mouvement lent de ce corps qui, exploration appliquée de cette nuit, n'avait plus beaucoup de secret pour lui. Sur ses lèvres, le goût sucré du satin de sa peau perdurait. Sous sa paume, l'empreinte tiède et lascive. Comme le feu de la veille s'attisait à nouveau au fond de lui, il fit courir ses doigts dans le creux de la nuque éthérée. "Est-ce que tu m'épouserais ?" Les mots s'étaient échappés naturellement, sans qu'il n'en saisisse le sens. Des lettres qu'il s'était promis de ne jamais plus prononcer. L'ange (la diablesse ?) s'éveille, long soupir s'échappant d'entre ses lèvres. "Arrête de dire n'importe quoi," fait-elle en se tournant vers lui et lui assénant un coup taquin sur l'épaule. Mais Miles n'a pas envie de jouer. Dead serious. Il se redresse. "Je ne plaisante pas," reprend-il avec un sourire en coin, lui dérobant un baiser. "Je n'ai jamais été aussi sérieux de toute ma vie. On vit déjà ensemble, on s'entend bien. J'aime ta compagnie et toi la mienne. Entre autres choses." Sous-entendu qu'il ne se donne même pas la peine de dissimuler. Il abat toutes ses cartes. L'une après l'autre, se penche vers elle en caressant la soie de sa peau de ses lèvres empressées. "Ta sœur va nous tuer," a-t-elle à peine le temps d'articuler, respiration erratique, tandis que Miles fond à nouveau sur elle en exposant la dernière étape de son argumentation.
I do. Till death do us part.boisson préféré : le café, mais la bière fraîche sur la terrasse est close second. pâtisserie préféré : un rien à base de chocolat. plat préféré : les pancakes et ses tranches de bacon bien grillé. chanson qui vous fait danser : twist and shout des beatles, mais jamais en public. saison préféré : l’été. peurs : le vertige, du moins est-ce la seule qu’il admette. réussites : sa plaque d’inspecteur ou sa maison, à égalité. animaux de compagnie : le chien de sa coloc— femme. style vestimentaire : casual, très très casual. pseudo, prénom : Aisling, Chris. âge, pays : 22 ans, Suisse. votre smiley préféré : autre? : non mais le concept de la roue, CANNOT WAIT.
Dernière édition par Miles Wallace le Ven 3 Avr - 19:40, édité 36 fois |
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| () Re: riding on waves, walking on sand. Jeu 2 Avr - 23:42 | |
| jamie, jamie, jamie, il est tellement lui pincerait une fesse, jsp, en policier, c'est trop la classe, y a forcément moyen qu'on se trouve un lien entre les deux p'tits bienvenue par ici me. wants. more. |
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| () Re: riding on waves, walking on sand. Jeu 2 Avr - 23:47 | |
| mais mais mais pourquoi juste une fesse tho ? pour le lien, c’est enregistré et promis, la suite arrive, mais c’est bientôt 5h et j’ai pas fermé l’œil encore merci pour ton accueil des plus enthousiastes |
| | | • found the beauty in every day • Messages : 138
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| () Re: riding on waves, walking on sand. Ven 3 Avr - 6:26 | |
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| () Re: riding on waves, walking on sand. Ven 3 Avr - 6:41 | |
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| () Re: riding on waves, walking on sand. Ven 3 Avr - 8:28 | |
| @April Mcdowell merci beaucoup @Alec Stookey dans sa tête, c’est effectivement ainsi que ça marche eh ouais, la peur de la solitude a eu raison de lui et merci toi aussi |
| | | hopeless romantics and realists Messages : 162
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| () Re: riding on waves, walking on sand. Ven 3 Avr - 17:31 | |
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| () Re: riding on waves, walking on sand. Ven 3 Avr - 17:33 | |
| merci beaucoup ça résume bien la relation entre Miles et sa sœur |
| | | | () Re: riding on waves, walking on sand. | |
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