date de naissance : fils du roi soleil, né un beau vingt-et-un juin, à l'aube du jour. naissance nouvelle, la chaleur nouvelle d'été venant éclairer sa peau laiteuse. né en 1995, garçon soleil a vingt-quatre ans. signe astrologique : gémeaux. une demoiselle a fait des recherches sur lui et son signe. il s'avère qu'il ne ressemble en rien à un gémeaux, si ce n'est que pour sa vivacité saccadée. lieu de naissance et nationalité : écrire ici la réponse. origines : seul l'abandon à sa connaissance. personne pour raconter son récit, une page blanche. aime penser qu'il vient d'ailleurs, qu'le monde lui appartient. la rage au coeur. année d'études : les études, peu pour lui. pas la force, ni le courage. c'est ce qu'il aime dire, le fait est qu'en réalité, il a juste pas un sou pour se permettre des études. personne pour le pousser à faire ce sacrifice, il a abandonné. la débrouillardise comme unique amante.  métier : rien de bien défini. on enchaîne les petits jobs, les échoppes de la ville le connaissent tous. au final, king aime prétendre qu'il fait les choses bien, c'est loin d'être le cas. arnaquer, voleur, mais pas peu un bosseur.  statut civil : écrire ici la réponse. est à liberty heights depuis : écrire ici la réponse.

il se souvient de la bâtisse de l’orphelinat, rien à envier comparé aux maisons qu’il avait tendance à observer de loin lorsqu’il passait dans les quartiers huppés. la jalousie berçait son coeur, l’envie d’aller plus loin aussi. un mépris qui dévisageait ces riches, ces imbéciles fortunés. une envie cachée d’être eux, d’avoir une vraie maison, un vrai foyer, une vraie famille. ça a peut-être duré un an sur toute sa vie, avec quelques pensées passagères, avant de se rendre compte qu’il avait tort d’envier tout cela. quel idiot. parce qu’une fois qu’il détournait le regard, il était là. casper. sa famille, son frère relié par le coeur et pas par le sang. casper qui vibrait au même rythme que lui, qui le faisait rire, qui le berçait dans ses idées folles. pas besoin d’argent, pas b’soin d’un faux père ou d’une mère quand les siens ont décidés de l’abandonner très (trop) jeune. sourire à l’idée d’appartenir à quelque chose : à cette famille de deux, avec son jumeau d’une autre mère, d’un meilleur ami trouvé sur les bancs de l’orphelinat.

véritable cauchemar pour les adultes, ceux coincés dans une routine, ceux qui prônent le sérieux. désastre ambulant, catastrophe humaine, tornade humanisée. king, il est pas facile à vivre. il a la remarque facile, les paroles acides, la colère prête à surgir comme enfermée comme un lion en cage. il a l’air lent, faut le dire. lent et calme. mais il n’en est rien. la rage dort en lui, le feu ne s’éteint jamais. il peut être agréable comme il peut être vraiment un être glacial qui ne mesure pas la portée de ses mots. king, avec ses mots tranchants et son répondant casse-pied, il est aussi un grand ami de la fuite. il s’éloigne des gens parce qu’il a peur d’être blessé, aime en secret et chasse ces idées idiotes. king, quand il aime, c’est d’une façon passionnelle et profonde. prêt à crever pour ceux qu’il aime vraiment. king, c’est la passion, c’est aussi le mépris. c’est les cris et les rires, le feu et la glace. king, au-delà de sa fuite, faut comprendre que c’est juste un garçon apeuré.


amour adolescent, celui qui l’a fusillé. pour la première fois, il a aimé. 10 secondes et le coeur était en miette. deux coeurs ensevelis pour une histoire qui ne devait pas durer. il a toujours prétendu que cette histoire ne comptait pas, que c’était qu’une amourette d’adolescent. mais c’est bien à cause de cette histoire qu’il en bave avec la confiance (surtout envers les femmes). pour king, même s’il prétend tout le contraire, tout à son importance. king, il accumule jusqu’à s’faire mal. le coeur qui suffoque, la bouche qui retient tous les (maux) mots. il se noie dans l’accumulation, ne recherche qu’une chose : une bouée. et il l’a, sa foutue bouée. casper. seulement, il veut pas trop s’accrocher à lui par peur d’le faire sombrer, même s’il sait que l’gamin le suivrait même jusqu’aux enfers. et c’est réciproque. il irait désarmer le diable dans l’unique but de sauver l’honneur de son frère.

king, c’est loin d’être un roi. prince de la débauche, l’anarchie au bout des doigts. paradoxe. il est la douceur et le vice. surtout le vice. peut-être que c’est pas une personne très saine, mais c’est pas le méchant loup. il se cherche, sans se trouver. king, il aime même s’il prétend le contraire. king, il respecte même s’il démontre tout le contraire. on ne peut pas dire que c’est une mauvaise personne, mais ô savez combien il pense en être une. king, il se remet souvent en question. king, c’est encore un gars qui souffre des blessures de sa naissance, de son début de vie. alors même s’il prétend être un gros dur au coeur glacial, un gamin qui se fout de tout, c’est faux. faut dire qu’il joue bien, c’est un bon acteur. king, dans sa débilité et son envie d’autonomie, ne se rend pas compte qu’il se laisse couler.

(peut-être que) quand il se regarde dans le miroir, il ne voit que l’ombre de lui-même.

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